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Article écrit pour le blog de Bruce lit : https://www.brucetringale.com/operation-baston-big-man-plans/

Encore un grand merci pour sa confiance !

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Crédit images @ImageComics @Delcourt

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Alerte Météo : il va pleuvoir rouge !

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Critique sanglante du petit BIG MAN PLANS sur Critikomics.NON !!! Pardon…l’habitude…

Critique sanglante du petit BIG MAN PLANS sur Bruce Lit.

Eh oui, quel honneur me fait ce Mister Bruce Lit…

BRUCE LIT !!! Attends…j’viens de comprendre !

Je vais peut-être intituler cette critique La fureur du Powell ! Ou Opération Baston !

J’laisse les anciens réfléchir un peu à ces parodies de titres de films. Les plus jeunes, j’suis désolé, je ne connais pas trop les films de Jet Lit.Jet LI !

Mince, je m’y perds.

 

Donc revenons à nos nains, et à la Fureur du Powell : BIG MAN PLANS.

Invitation oblige, je vais faire une critique un peu plus longue que d’habitude mon fil conducteur est de vite donner un aperçu de l’œuvre en allant à l’essentiel et sans spoil !

 

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Big Man plans, publié par les éditions Delcourt, est écrit par le big Eric Powell son ami Tim Wiesch (scénariste de ce seul livre et vice-président du développement chez Oni Press).

Eric Powell qui a remporté plusieurs prix Eisner  avec The Goon (meilleur numéro ou one-shot, meilleure série, meilleure publication d'humour, meilleur auteur) et The Goon : Chinatown (meilleur peintre ou artiste multimédia). Cette pépite qu’est The Goon se pavane bien en évidence sur les étagères de ma bibliothèque, et je ne l’ai pas encore lue (Bouuuuuuhhhh) car il y a des œuvres que vous savez que vous allez adorer (déjà rien que le trait du dessin je suis fan) et du coup on se les réserve pour LE bon moment.

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En attendant j’ai craqué pour son Ed Gein (également paru chez Delcourt cette année) et dont la critique est disponible sur ma page également.

 

Le pitch :

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Notre héros termine de lire une lettre (dont le contenu sera révélé tout du long de ce comics) qui le met bien vénere. Vénere de chez vénere hein…comme une bonne sœur à qui on aurait prêté un vélo sans selle. S’en suit une histoire de vengeance en bonne et due forme, dont la folie ne prendra fin qu’à la toute dernière case.

 

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 Le dessin :

C’est du Powell, juste excellent. Ce trait un peu cartoonesque, détaillé, parfois fin, parfois gros, mais toujours explicite. Powell mélange encore une fois plusieurs styles et ambiances (60’s, burlesque, moderne, guerre) et des cadrages différents et percutants. Il se fait plaisir et nous fait plaisir. Mais bon je suis fan, donc quelle objectivité ais-je encore ?

Mention spéciale à ce petit détail : à partir d’un certain point ça devient de plus en plus sanglant, et vous pourrez voir sur les bords des pages que vous feuilletez des empreintes couleur sang, comme si la violence était telle qu’elle déborde sur vos doigts depuis le livre. Juste dingue !

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Ça vaut quoi ?

C’est costaud mon pote ! Le logo Pour public averti a trouvé son Comic.

Dès les premières pages le ton est donné. Vous savez que vous n’êtes pas dans la barque de It’s a small world à vous balader sur cette douce rivière (oui vas-y, chante…nanana-nana-nanana-nana...). Là c’est sur un lac d’entrailles que vous naviguez avec un tibia en guise de pagaie !

 

J’ai beau tout lire (sauf les super-slips) j’ai plutôt un penchant pour les comics rudes (team Ennis on est là, OKLM ). Big man Plans a réussi à me percuter.

Pour ceux qui ont lu Ed Gein, autopsie d’un tueur en série, qui parle de l’homme qui a inspiré Massacre à la tronçonneuse et autres Psychose, bin ça passe pour un conte de fée à côté ! Voilà le tableau.

L’histoire va nous plonger dans la jeunesse de notre héros à travers des flashbacks qui apporteront toujours de l’ampleur au chapitre concerné et le tout se lit avec une telle simplicité. C’est vraiment agréable et c’est bien étrange de dire ça ici !

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C’est rythmé, violent, gore, triste…mais jamais vous n’aurez de haine envers ce petit bonhomme qui au final évolue dans un monde bien plus pourri qu’il ne l’est lui !

 

Powell ne cherchera jamais à justifier ces actes violents, mais vous les comprendrez.

On en ressort choqué, presque apaisé avec la fin crépusculaire de cette croisade, mais la dernière case vous remet un dernier coup au moral.

Vous vous direz que le monde est triste et moche, mais après avoir pris une bonne bouffée d’air frais vous serez contents que le Comics Code Authority n’existe plus et que Powell ait pu vous raconter cette histoire complètement déjantée et tellement immersive !

 

Si c’était un film, ce serait sûrement un Inspecteur Harry écrit par Tarantino et réalisé par Verhoeven.

Alors coup de cœur ? Non, car l’histoire se lit beaucoup trop vite (j’suis pas un pervers violent) et j’ai besoin d’espoir moi, les amis.

Mais c’est un bon gros soleil (notation excellente sur CritiKomics) sur lequel je reviendrai un jour pour me défouler avec plaisir, et qui a toute sa place dans ma bibliothèque !

Attends deux secondes !

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-Mais c’est un malade ce gars !!!

- Qui le gars de CritiKomics ?

- Oui ! Il aime la violence…

 

Aaaaah la violence. On pourrait en faire tout un article. Je vous invite d’ailleurs à aller sur les sites de pas mal d’éditeurs qui en ont parlé. La violence dans les comics existe depuis leur création, la guerre mondiale ayant fortement influencé les scénaristes. Bien sûr cela a évolué et aujourd’hui on retrouve ce thème à travers des histoires poignantes, parfois vraies, grâce au talent des auteurs et dessinateurs qui grâce à ce thème dur, apportement aussi de la profondeur. Ce n’est plus seulement le gentil Batou contre le méchant bonhomme vert, le bien contre le mal.

Violence graphique, scénarisitique et j’en passe, cette violence est là pour dénoncer notre société et ses systèmes, et souvent elle n’est pas gratuite. Alors ne vous en faites pas, vous n’êtes pas des dingues. 

Même les éditeurs vous font confiance : vous ne voyez jamais écrit « merci de ne pas reproduire les scènes de ce comics ».

Lisez ce que vous aimez, découvrez de nouveaux horizons, le monde du Comics est riche et surprenant !

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J’aurais aimé parler de ma série préférée dans un autre contexte. J'ai souvent voulu écrire dessus, mais j'ai jamais pris le temps.

Mais c’est au petit matin de ce Dimanche 29 Octobre, pluvieux, que l’annonce du décès de Matthew Perry m’a fait me bouger !

 L’aventure pour moi a commencé le 25 Juin 1997 sur France 2, avec les épisodes « Celui qui retrouve son singe » en deux parties.

Pourquoi ces deux épisodes ? Va savoir, mais j’ai tout de suite accroché au style décalé. Peut-être que les grands de la télévision se sont dit que la France aimerait voir JCVD et Julia Roberts, qui y apparaissent en Guest.

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Friends est apparue au moment où je prenais mon envol dans la vie. Mon premier job, mon premier appartement…

Beaucoup de similitudes avec ce qui arrivait à cette bande de potes.

Certains ont eu un doudou, d'autres une voiture, d'autres un album photo... Moi j'ai eu Friends comme objet fétiche !

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Alors Friends, je ne sais pas si c'est encore nécessaire de la présenter, mais on est toujours étonnés quand on en parle aux plus jeunes et qu'ils nous balancent un "oh mais c'est vieux ce truc !".

Donc pour les plus jeunes, insolents, Friends est une série Américaine qui raconte le quotidien de 6 amis New-Yorkais : Monica, Phoebe, Rachel. Joey, Chandler et Ross.

À travers l'humour d'une autre époque, où il y avait beaucoup moins de polémiques inutiles, Friends aborde différents sujets plus ou moins sensibles que je vous balance comme ça vient : le suicide (mère de Phoebe), l'abandon, la précarité sociale, l'homosexualité, l'extra-conjugalité, l'éducation, l'infertilité, l'adoption, le transgenre et j'en passe !

Pas mal de blagues feraient scandale si c'était écrit en ce moment, mais c'est de l'humour, et il faut arrêter de voir le mal partout.

On en a parlé il y a peu car certaines communautés se disaient ignorées ou peu représentées dans la série.

- WoW les gens !!! On est en 1994 là ! Il y a presque 30 ans ! Allez prends une tisane, détends-toi et rigole un bon coup devant la série.

Car oui, il s'agit bien de rire dans cette série aux millions de fans. Je vais faire mon vieux, mais sur Paris à l'époque, des bars diffusaient les premiers épisodes de la nouvelle saison, et c'était un vrai moment d'échange dans la bonne humeur.

Nombre d'épisodes me reviennent en tête : le week-end à la plage et la lettre de 18 pages recto-verso, le mariage d'Emily et Ross, Joey et Ross coincés sur le toit, Ross qui se fait piquer son Sandwiiiiiiiiiiiiiiiiich, Chandler et Monica à Londres, Phoebe qui retrouve son père,...

Je pourrais en parler des heures !!!

Et donc ?

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Et donc j'ai envie de vous dire à vous, celles et ceux de ma génération : PASSEZ LE FLAMBEAU !

Ne laissez pas cette série passer inaperçue auprès de vos enfants. Peut-être qu'ils adoreront, peut-être pas.

Ma fille en est accro (j'ai de la chance) et fais comme moi : un épisode tous les jours, juste pour se remonter le moral. La vie est bien assez dense pour ne pas s'offrir des petits moments de légèreté.

Partagez cette bonne humeur.

Je vous salue, fans de Friends !

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Je te salue, Matthew, notre clown triste dans la vie. On s'imagine jamais qu'une personne qui nous fait rire puisse lutter contre des démons internes.

Tu auras enjolivé bon nombre de mes journées sans  le savoir et je te rends un petit hommage (avec quelques petites larmes) à travers quelques répliques épiques. Repose en paix my Friend.

- Cours Jasmine, cours. Ça te donne bonne mine !

- Oh tais-toi !

- Qui sait retirer un poussin d'un magnétoscope ?

- Je ne suis pas très fort dans les prévisions, moi c'est plutôt les répliques qui tuent. Une tranche de salami ?

- OH ! MON ! DIEU !

- Ce soir c'est samedi soir, le grand soir, le soir des rencards, samedi soir, le SA-ME-DI SOIR ! (Joey) Pas de projets hein ? (Chandler) Pas de projets...

- Bing en gaélique ça veut dire la dinde est cuite.

- Des fois j'aimerais bien être une lesbienne. Attendez ! J'ai dit ça à voix haute !?

- Un pantalon c'est comme un short, mais en plus long.

Photos provenant de Elle, Le mag du ciné ,Ciné série, Le point, Femmes d’aujourdhui, Instagram.

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#friends

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